Parce que la poésie manque dans notre vie quotidienne, Arthur Teboul a inventé un métier : déverseur. Et son cadre : le Déversoir. Quatre murs, une adresse postale, une plaque en étain devant l’entrée, un bureau, deux chaises, des feuilles, un stylo. Et des rendez-vous. Chaque consultation, d’une quinzaine de minutes, a donné lieu à l’écriture d’un poème. Après une semaine et 236 rencontres, une évidence s’est imposée : un tel métier et un tel endroit méritaient d’exister. De ces 236 rencontres sont nés les 236 poèmes minute réunis ici.
Arthur Teboul a ému la France en chantant pour l’entrée au Panthéon de Missak Manouchian. Dans « L’Adresse » (Seghers), il explore l’écriture automatique et la poésie comme expérience collective.
Accompagné par le guitariste Hakim Hamadouche, Arthur Teboul dit et chante.
Lecture musicale d’Arthur Teboul « L’adresse » et « Le déversoir » (Seghers) et Hakim Hamadouche (guitare).
Cette rencontre se déroule dans le cadre des Bibliothèques idéales qui se tiendront du 18 au 29 septembre.
Cet événement s’inscrit dans le cadre de la programmation Strasbourg Capitale Mondiale du livre – Lire Notre Monde.
© Patrick Wack