Une femme perd son chat. En l’enterrant dans son jardin, elle met au jour un trésor. Elle voyage. Elle rencontre un homme en Italie. En l’espace d’un an, sa vie est entièrement transformée.
«J’avais sept ans. J’ai toujours pressenti qu’une douleur lumineuse me toucherait un jour. Je savais que cette douleur inexplicable proviendrait de cette heure où tout, quand j’étais petite, s’était perdu. Il y avait une sorte de neige à la fin de mon enfance qui tombait en silence. Tout devait sortir du fond du monde comme le soleil sort de la nuit.»
«J’avais sept ans. J’ai toujours pressenti qu’une douleur lumineuse me toucherait un jour. Je savais que cette douleur inexplicable proviendrait de cette heure où tout, quand j’étais petite, s’était perdu. Il y avait une sorte de neige à la fin de mon enfance qui tombait en silence. Tout devait sortir du fond du monde comme le soleil sort de la nuit.»
Pascal Quignard a construit un édifice romanesque et intellectuel complexe, méditatif, poétique.
Une œuvre difficile à définir, traversée par des thématiques qui reviennent, de la question de l’origine à celle de la mort, qui passe par l’étymologie et les langues anciennes, et qui procède par fragments.
Une œuvre difficile à définir, traversée par des thématiques qui reviennent, de la question de l’origine à celle de la mort, qui passe par l’étymologie et les langues anciennes, et qui procède par fragments.
Rencontre avec Pascal Quignard, « Trésor caché » (Albin Michel).