Que traduit-on, quand on traduit un livre ? Le sens des mots ou l’effet qu’ils produisent ? Ce qu’ils veulent dire ou ce qu’ils disent ? Le film intérieur que projette le lecteur en lisant est-il du cinéma muet ou parlant ? Sommes-nous des descendants de Cratyle qui, dans le dialogue de Platon qui porte son nom, défend que le mot chien devrait en principe aboyer ? Un entretien avec Jörn Cambreleng, qui fonde son expérience de traducteur au théâtre, et Ryoko Sekiguchi, qui bâtit son travail littéraire sur la capture par les mots de ce qui souvent leur échappe (voix, goûts et odeurs).
Rencontre croisée animée par Isabelle Baladine Howald.