En ces « OFF » des Bibliothèques Idéales, Le Temps des Féminismes signait son grand retour pour une troisième édition dans un tout nouvel écrin : l’Église Saint-Guillaume. Un choix hautement symbolique, tant ce lieu, ouvert et inclusif, semblait fait pour accueillir ces débats engagés. Avec ses 400 places assises, son café littéraire et son jardin, l’église s’est muée en un véritable forum d’idées et de rencontres.
Dès l’affiche, le ton était donné. Le dessin de Catel, représentant Gisèle Pélicot, le regard habité de poings serrés, incarnait toute la force d’un combat qui ne faiblit pas. Plus qu’un hommage, une déclaration d’intention : la lutte féministe continue, et avec elle, l’exigence de justice et de dignité. Il s’agit de réaffirmer qu’il est temps que la honte change de camp.
Caroline Darian, Judith Godrèche, Nesrine Slaoui, Lauren Bastide, Laurie Laufer ou encore Rokhaya Diallo figuraient parmi les quarante autrices, auteurs et artistes venus prêter leur voix aux luttes féministes. Un espace de résistance, de sororité et de transmission, une parenthèse où la parole s’élève et où se dessine le monde de demain. Année après année, Le Temps des Féminismes s’affirme comme un rendez-vous incontournable pour celles et ceux qui refusent de baisser les bras.
Un immense MERCI pour vos mots, votre présence en nombre, votre écoute bienveillante, ces échanges inspirants et cette détermination qui continueront à faire bouger les lignes.